La Lectrice

La Belle Italienne – Lucinda Riley

La Belle Italienne (The Italian Girl) ; Lucinda Riley

Editions Charleston

9 septembre 2016

512 pages

Résumé : Rosanna Menici n’est qu’une petite fille lorsqu’elle rencontre Roberto Rossini, l’homme qui va changer sa vie. Dans les années qui suivent, leurs destins vont être liés par leur extraordinaire talent de chanteur d’opéra et par leur amour obsessionnel l’un pour l’autre – un amour qui affectera leurs vies et celles de leurs proches. Mais, comme Rosanna le découvrira progressivement, leur union est hantée par des événements passés… Le parcours de Rosanna nous emporte des ruelles de Naples au monde prestigieux des plus grandes salles d’opéra. La belle Italienne est une magnifique histoire d’amour, de trahison et de découverte de soi.

Mon avis : De la romance, un peu de cheesy, des personnages attachants et pas mal de rebondissements. La Belle Italienne, c’est le livre qui se DOIT de se lire avec le package complet : à savoir tasse de thé brûlante, un plaid (et éventuellement les bougies).

C’était ma première lecture Charleston et mon premier roman de Lucinda Riley, et globalement j’ai passé un bon moment de lecture. Si vous avez envie de légèreté et d’un bon roman pour l’automne, foncez, c’est l’idéal. Si la niaiserie, les paroles de beau parleur et les histoires d’amour qui durent (ou pas) vous rebutent au plus haut point…laissez tomber tout de suite.

Je crois que ce livre est tombé au point nommé. J’avais clairement envie d’un peu de légèreté et d’une histoire bien prenante. De ce point de vue là, Lucinda Riley est très douée. Elle nous crée une grande galerie de personnages aux destins tous plus exceptionnels les uns que les autres, plante un décor assez sympa au milieu, et la recette prend vite.

Rosanna est une jeune fille à qui il va arriver bien des choses, surtout grâce à sa voix. Elle a une voix incroyable et dès lors, son frère décide qu’il faut absolument qu’elle prenne des cours de chant, car cela pourrait changer sa vie. Elle va alors suivre les traces d’un autre chanteur, Roberto Rossini, qui lui aussi est bouleversé par son talent. Sauf qu’évidemment Roberto est le coureur de jupons par excellence (c’est qu’il est chaud cacao le Rital), et Rosanna n’a pas franchement envie de se faire avoir (ouais ouais, on en reparlera). S’ensuit une folle aventure dans le monde entier, une idylle entre ces deux personnages hauts en couleurs, mais aussi des déchirements, des trahisons, de nouvelles rencontres. Bref, Dallas quoi. Ou presque.

Ce livre est un vrai feuilleton, je vous l’accorde. C’est parfois un peu caricatural, on a envie de flinguer le Roberto en question (même si d’un autre côté on comprend le côté “relation passionnelle et dévorante”), j’ai eu envie de hurler face au moindre triangle amoureux, mais d’un autre côté, c’était hyper divertissant.

Entre un classique de Margaret Atwood et d’autres nouveautés fantastiques de la rentrée littéraire, La Belle Italienne a finalement été une bouffée d’air frais, ou plutôt un petit bonbon de niaiserie qui fait du bien au moral. J’en garderai un bon souvenir de lecture, et je le conseille à tous les fans du genre (ou à ceux, comme moi, qui s’insurgent devant la plupart des romances, mais qui en lisent de temps en temps comme une sorte de plaisir un peu coupable…). 

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