Ma visite des studios Harry Potter !

Comment passer une année en Angleterre dans la banlieue nord-ouest de Londres sans visiter les studios Harry Potter ? En tant que Potterhead de la première heure, cette visite me semblait incontournable.

Ma mère et ma soeur m’ont rendu visite à l’occasion des vacances de la Toussaint, et ce fut l’occasion rêvée d’aller aux studios Warner Bros situés tout près de Watford… à quelques kilomètres seulement de chez moi. Je me rappelle encore avoir vu le premier film de la saga avec ma mère alors que je n’avais que six ans, et plus tard, ce fut la guerre pour savoir qui aurait le droit de lire les livres en premier à peine ressorties de la librairie ! Ma soeur s’y est mise plus tard, d’abord avec les films, mais elle a fini par ouvrir les premiers tomes il y a quelques années. Ce fut donc un plaisir de partager cette visite avec elles.

Le déroulement de la visite :

La visite commence par une rétrospective vidéo du tournage des films en musique, avant de pouvoir pénétrer dans la Grande Salle. Je ne vous raconte pas ma joie de pouvoir enfin voir cette pièce iconique grandeur nature ! S’ensuit un parcours libre où l’on traverse différentes pièces avec les décors fidèles aux films, mais on peut aussi profiter d’animations (qui n’a pas rêvé de monter sur un balai ?), et découvrir les coulisses de la magie, avec une galerie de costumes ou la démonstration d’effets spéciaux.

Autant être honnête : le jour de la visite était pour moi équivalent au jour de Noël. Pouvoir déambuler pendant deux à trois heures dans les décors qui ont marqué mon enfance et mon adolescence avait quelque chose de magique, et je suis ressortie avec des étoiles plein les yeux. Grâce aux commentaires et aux vidéos, on prend également pleinement conscience que chaque film a demandé un travail titanesque, et que chaque décor ou costume a demandé un effort de conception, de dessin, de fabrication puis de retouches… Si certains pourraient penser que cela enlève un peu de magie à l’ensemble puisqu’on révèle tous les secrets de fabrication, j’ai personnellement trouvé que cela en rajoute !

La visite se termine par un parcours autour du château qui a servi à toutes les prises de vue. Il s’agit d’une véritable reconstitution de plus de quatre mètres de haut, et bien que forcément miniature, elle est très impressionnante !

Et même si la Bièreaubeurre ce n’est pas terrible (mais peut-être est-elle meilleure aux Trois Balais ?), j’ai vraiment adoré visiter ces studios Harry Potter. J’en suis ressortie émerveillée, avec toutes les musiques des films dans la tête, et surtout la folle envie de me refaire un marathon des films comme des livres.

Petites choses utiles à savoir avant la visite :

• Il vaut mieux réserver à l’avance – c’est souvent même indispensable, notamment en période de vacances scolaires. Attention : certains créneaux peuvent être réservés déjà plusieurs mois avant, donc anticipez votre visite !
• La visite est assez coûteuse, et tous les objets dérivés de la licence présents dans les magasins également. Je n’ai pas craqué pour ma part, mais si vous y songiez, prévoyez un petit budget !
• Il y a plusieurs façons de vous rendre aux studios : soit par le “Bus Harry Potter” qui part de la gare de Watford (au nord-ouest de Londres) et qui ne vous coûtera que quelques livres, mais il part également de la gare Victoria en plein centre (pour un temps de parcours forcément plus long et un peu plus cher). Mon conseil : si vous souhaitez vous y rendre en profitant d’un séjour londonien, prenez les transports en commun jusqu’à la gare de Watford, les allers-retours avec le bus sont ensuite très fréquents !
• Comptez une bonne demi-journée aller-retour compris depuis le centre de Londres pour avoir le temps d’en profiter pleinement.
• Ma visite date de 2016 – depuis beaucoup de choses ont été rajoutées, comme la Forêt Interdite et la Banque de Gringotts. Je n’exclus donc pas d’y retourner un jour !

Et vous, avez-vous déjà visité ces studios ? Si vous pouviez visiter un tel lieu pour d’autres univers, lesquels seraient-ce ?

Article réédité le 25 mars 2020