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La Lectrice

Ces 5 classiques anglophones que je dois lire

Avez-vous dans votre bibliothèque “ces livres de la honte” ? Vous savez, ces quelques livres qui occupent une position de choix dans votre bibliothèque mais que vous n’avez toujours pas lus ? Si je détaille ma bibliothèque, je reconnais que j’en trouve beaucoup. J’ai notamment une étagère complète de classiques de la littérature anglaise ou américaine : si j’en ai lu quelques uns durant mes études d’anglais, j’avoue ne pas avoir pris beaucoup de temps depuis pour en découvrir de nouveau. Voici les cinq classiques de la littérature anglophone que je souhaiterais sortir de ma bibliothèque au plus vite !

Vanity of Duluoz ; Jack Kerouac (Vanité de Duluoz – Une éducation aventureuse)

vanity of duluoz

Certains le savent ; Jack Kerouac fait partie de mes auteurs préférés depuis que je l’ai découvert au lycée. J’avais eu droit à un cours d’introduction à la beat generation et un an plus tard, en hypokhâgne, je plongeais sans filet dans On The Road en version originale. Je l’avoue, je l’avais lu quelques semaines plus tôt en français. Ma relecture en VO n’en avait pas été pour autant moins fastidieuse, mais un brun téméraire, je m’étais promis de lire d’autres livres de l’auteur.

L’an dernier, je me suis attaquée à un autre roman de l’auteur, Maggie Cassidy (j’avoue, c’était l’un des plus courts sur l’étagère de la librairie). Ayant plus d’aisance en anglais, j’avais beaucoup plus apprécié ma lecture et enfin découvert ce qui faisait le charme de la plume de Kerouac en version originale : si l’auteur est impossible à suivre dans ses digressions, ses textes ont un charme fou !

Après Maggie Cassidy, j’ai finalement décidé de poursuivre ma découverte de l’oeuvre de l’auteur avec Vanity of Duluoz, qui est en réalité son dernier roman, mais qui revient sur les années lycée/université de l’auteur/narrateur pendant les années 1940. Jack Duluoz n’est que le double de papier de Jack Kerouac et nous raconte à travers ce nouveau roman initiatiques ses aventures de joueur de football américain, ainsi que son immersion à Columbia à New York, où il a l’impression de faire tâche.

Je l’ai déjà commencé depuis quelques semaines ; je le traîne sur ma table de chevet, mais j’avance tout doucement. J’ai donc espoir de le finir prochainement – j’aurai au moins lu un roman sur les cinq cités !

One flew over the cuckoo’s nest ; Ken Kesey (Vol au-dessus d’un nid de coucou)

vol au-dessus d'un nid de coucouQui ne connaît pas Vol au-dessus d’un nid de coucou ? J’avoue être une grande inculte car même si j’en ai souvent entendu parler, je n’ai finalement jamais eu l’occasion de voir ce film qui est lui-même un classique.

Quelle n’était pas ma surprise l’an dernier lorsque j’ai découvert que le film était en réalité (comme souvent) inspiré d’un livre ! Lorsque je suis tombée sur une édition de ce roman pour moins d’1£ dans un charity shop près de chez moi en Angleterre, je n’ai pas franchement hésité et je suis repartie avec. Je me doutais évidemment qu’il stagnerait sûrement quelques mois dans ma PAL, mais j’ai toujours bien l’intention de l’en faire sortir ! Je suis en tout cas ravie d’être tombée sur cette édition Penguin Modern Classics – comme vous pourrez le voir trois livres de cette sélection sont dans cette édition. Si je n’étais à l’origine pas fan des couvertures, je me suis finalement mise malgré moi à les collectionner…

Vol au-dessus d’un nid de coucou, c’est l’histoire d’un hôpital psychiatrique dans l’Oregon aux Etats-Unis où il se passe bien des choses : le narrateur, qui se fait passer pour un sourd-muet auprès du personnel raconte ce qu’il voit, notamment les histoires d’un autre homme interné, qui préfère se faire passer pour fou que de purger sa peine en prison ou les réactions de l’équipe psychiatrique, loin d’être très à l’écoute. Le tout va mener à une lutte qui n’aura plus rien d’un jeu.

Je suis très intéressée par le thème de la psychiatrie de manière générale, et notamment à son histoire. On représente souvent des asiles monstrueux dans les films américains où l’usage de l’hydrocution ou de la camisole chimique sont normalisés. Je suis donc très curieuse de découvrir ce classique de la littérature américaine – et son adaptation ! – qui ont marqué beaucoup de lecteurs et de spectateurs.

A clockwork orange ; Anthony Burgess (Orange mécanique)

a clockwork orangeEncore un classique avec des personnages légèrement dérangés, voire pas qu’un peu ! Si j’ai également souhaité lire A Clockwork Orange Orange Mécanique, c’est parce que j’ai beaucoup entendu parler du film – que je n’ai pas encore le courage de regarder. J’ai donc eu envie de découvrir le livre en premier afin de me faire une idée !

Hasard total, j’avais également trouvé ce livre le même jour que One flew over the cuckoo’s nest dans un charity shop de ma ville pour une somme modique. Il était en très bon état et j’étais ravie de l’ajouter à ma bibliothèque ! Si la couverture n’est pas des plus jolies, j’étais quand même ravie de le trouver aussi dans cette édition (#lamaniaquerie – j’adore avoir des étagères de livres ordonnées avec de belles éditions !)

Le résumé : Londres dans un futur proche. La société est presque déshumanisée et le soir, les jeunes sortent en bande et s’adonnent à toutes sortes de violences: vol, passage à tabas, viol… Parmi eux, Alex, 15 ans, et ses droogs. Un jour il est arrêté et pour réduire sa peine, il accepte de subir un traitement qui promet qu’on ne retournera jamais en prison.

Si je ne lis pas énormément de dystopies actuelles et de livres de science-fiction, je fais toujours un effort lorsqu’il s’agit de classiques. Beaucoup m’avaient déjà bien surprise, comme Fahrenheit 451 ou 1984 de George Orwell. J’espère donc que celui-ci pourra aussi me plaire ! Si j’ai le courage et la motivation de le lire dans les mois qui viennent, je ne désespère pas également de voir le film… On y croit !

Dr Jekyll and Mr Hyde ; Robert Louis Stevenson

dr jekyll and mr hyde

Grand classique de la littérature gothique, Dr Jekyll and Mr Hyde est l’un des derniers livres que je m’étais offert avant de quitter l’Angleterre. Plus encore que pour les Penguin Modern Classics, je craque complètement pour les livres de la collection Penguin English Library – les couvertures sont splendides, et mieux encore, les dos sont magnifiques dans une bibliothèque. Plus superficiel tu meurs, mais je dois reconnaître ne jamais avoir été autant sensible aux belles éditions qu’en Angleterre tant ils redoublent de créativité pour les classiques. Je pense que je me ruinerais tous les quatre matins en France si nos classiques avaient de si jolies couvertures…

Je ne suis pas particulièrement fan des oeuvres de la période gothique, mais j’ai entendu énormément de bien sur celui-ci, et j’ai toujours un peu honte de ne pas avoir beaucoup de références sur cette période (en gros, faudrait tester avant de juger ma vieille). Pire encore, je n’ai lu quasiment aucun auteur écossais, et il faudrait vraiment que je me rattrape !

Le résumé : Robert Louis Stevenson raconte la vie d’un grand philantrope, le Dr Jekyll, qui a une véritable obsession pour sa double personnalité. Il rêve de pouvoir séparer son bon côté du plus mauvais. Pour ce faire, il met au point une drogue, mais celle-ci va finalement donner naissance à une incarnation de son dark side, qui risque de prendre le dessus.

Entre mystère et psychanalyse, cette histoire n’est pas sans me rappeler Faust ou Le Portrait de Dorian Gray. Si je ne suis vraiment pas une adepte du fantastique en soi, je ne désespère pas de réussir à me lancer un jour dans ce classique de la littérature écossaise qui pourrait m’apporter quelques surprises !

Tender is the night ; Francis Scott Fitzgerald (Tendre est la nuit)

tendre est la nuit

Dernier livre de cette sélection : un classique un peu moins connu de la littérature américaine, d’un auteur dont on retient surtout une autre oeuvre : Gatsby le Magnifique. Comme d’autres oeuvres citées plus haut, j’avais découvert Francis Scott Fitzgerald pendant l’été avant ma rentrée en classes prépa, voulant avoir un minimum de culture sur les classiques américains (j’avais surtout choisi des classiques modernes, qui sont mes préférés !). Gatsby avait été un coup de cœur. J’avais dévoré ce livre bien que la traduction ne soit pas formidable, et j’avais d’autant plus adoré le film quelques mois plus tard.

J’ai donc de façon tout à fait logique fait l’acquisition quelques mois plus tard de Tendre est la nuit en occasion chez Gibert Jeune. Encore faudrait-il que je réussisse à le sortir de ma PAL ! J’ai déjà essayé de m’y mettre à de nombreuses reprises, sans jamais réussir à trouver le bon moment. Je suis pourtant quasiment certaine que cette histoire a de quoi me plaire.

Tendre est la nuit est une histoire d’amour sur la Côte d’Azur pendant les années 20-30 – une histoire entre des personnages qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. C’est un roman qui fait la part belle aux descriptions et aux sensations, presque contemplatif en somme.

C’est la seule lecture en français de cette sélection ; j’essaie de lire les classiques en langue originale – ou plutôt, je les achète plus facilement en version originale avec beaucoup d’espoir et d’ambition, puis ils stagnent dans ma PAL pendant une éternité. Disons que les livres en français ont un peu moins de chance de se retrouver dans cette sélection de la honte, encore que !

J’espère quoi qu’il en soit avoir l’occasion de le lire rapidement (peut-être cet été ?). Je vous reparlerai bien entendu de toutes ces lectures une fois lues !

 

L’un de ces classiques vous a t-il donné envie ? En avez-vous déjà découvert certains ? 

Quels sont les classiques de la littérature anglophone dans lesquels vous aimeriez vous plonger ?

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