La Lectrice

Revue : Les Yeux Jaunes des Crocodiles – Katherine Pancol

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Titre : Les Yeux Jaunes des Crocodiles

Auteur : Katherine Pancol

Editions : Le Livre de Poche (1ère parution : Albin Michel)

Date de parution : 2006

Nombre de pages : 660

Quatrième de couverture : Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est aussi l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c’est la vie.

Mon avis : J’avais déjà lu ce livre il y a quelques années, et l’ayant acheté pour un cadeau récemment, j’ai décidé de le relire. J’ai dévoré les 660 pages du roman en moins de deux jours. Une fois de plus, ce roman m’a happée et j’en suis ressortie à la fois calmée et surexcitée. C’est l’histoire de Joséphine Cortès, mère de famille à Courbevoie, en région parisienne. Elle est chercheuse au CNRS, spécialiste de l’histoire du XIIème siècle. C’est l’histoire d’Antoine Cortès, son mari, au chômage, qui vit encore à l’époque à l’époque de sa réussite dans une entreprise américaine. C’est l’histoire d’Iris Dupin, la soeur de Joséphine, quarante-quatre ans, des yeux bleus à faire pâlir n’importe qui, riche, très riche, mais qui se sent seule et inutile. Et c’est l’histoire de tous leurs proches, leurs enfants, leurs amis, leur famille, ce qu’ils vivent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, ce qu’ils espèrent, ce qu’ils n’attendent plus.

J’avais aimé ce roman et je l’aime toujours autant pour les mêmes raisons : c’est un récit de vie, de vies, de vies simples, comme d’autres, plutôt “exceptionnelles”. L’auteure navigue entre son réseau de personnages, tisse leurs liens, dresse tous leurs portraits, donne tous leurs points de vue. Et finalement, en lisant ce roman, on se rend compte que tout le monde vit la même chose : a les mêmes envies, les mêmes craintes, ou du moins, même si elles ne se polarisent pas totalement sur la même chose, elle reviennent au même. Ce roman retrace de nombreuses vies. Elles semblent toutes différentes, et pourtant. Certaines semblent idylliques aux yeux des autres, et pourtant. On juge ce qu’on voit, et non ce qui est. Ce roman aide à comprendre que si certaines vies paraissent simples, aucune ne l’est vraiment. Tout le monde a peur, tout le monde souffre, tout le monde a des moments de doute. Mais au fond, tout le monde peut être heureux. Ce livre pour moi, malgré ce qu’on pourrait penser au premier abord, n’est pas défaitiste, loin de là. C’est un livre qui donne espoir, qui donne envie de se donner les moyens d’être heureux. C’est un livre qui fait rire parfois, peut-être même pleurer, mais avant tout qui fait sourire.

C’est un livre coup de coeur. Je ne sais pas trop comment en parler plus longuement, comme cela m’arrive lors de certains coups de coeur. C’est un livre où l’on se sent emmené, bercé par le récit, et où l’on veut savoir la suite. Il ne se passe pas tant de choses que ça, et pourtant, l’histoire est captivante. C’est une histoire de ressentis, de pensées. C’est une histoire un peu compliquée. Mais c’est une histoire qui a eu le mérite d’être racontée.

Même si je les ai déjà lus, ce premier livre m’a fait beaucoup de bien ces derniers jours, et je pense relire les deux prochains tomes les jours prochains. Si jamais vous ne les avez pas encore lus… Je ne saurais évidemment que vous conseiller de les lire !

2 Comments

    • laroussebouquine

      Ne t’en fais pas pour les accents 😉

      Et je te le conseille vivement, du coup j’ai ré-entamé (et bientôt fini) le deuxième et je prends toujours autant de plaisir à lire les aventures de Joséphine Cortès et de sa famille !

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