La Lectrice

Revue : Les Ecureuils de Central Park sont tristes le Lundi – Katherine Pancol

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Titre : Les écureuils de Central Park sont tristes le Lundi (tome 3/3)

Auteur : Katherine Pancol

Editions : Le Livre de Poche (1ère parution : Albin Michel)

Date de parution : 2011

Nombre de pages : 939

Quatrième de couverture : Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Mon avis : Il me tardait de relire ce troisième et dernier tome de la trilogie Joséphine Cortès, après avoir relu les deux premiers en avril. Cependant, ce dernier a été une grande surprise, car je ne m’en rappelais plus du tout !

Tous les personnages mènent leur petit bonhomme de chemin. Joséphine s’émancipe, elle cherche sa voie et commence à ne plus se laisser marcher sur les pieds, même si elle essaie de se remettre du drame survenu à la fin du tome 2 (je ne vous en dis évidemment pas plus). Gary et Hortense ont grandi, ils sont brillants, chacun dans leur domaine, et même s’ils s’aiment, leur fierté et leur volonté de réussir leur jouent des tours. Shirley est toujours à Londres, et essaie de se remettre du départ de Gary, qui a décidé de prendre son envol. Philippe, également à Londres avec son fils Alexandre, cherche lui aussi à avancer. Il cherche un sens à sa vie, en plein cœur de la crise financière qui fait trembler tout le monde autour de lui. Enfin, Marcel Grobz et Josiane coulent des jours heureux, même si leur fils Junior, prodige d’à peine deux ans, leur laisse du fil à retordre. Et alors que de vieux ennemis s’apprêtent à resurgir, ils ne sont pas au bout de leurs surprises !

C’était un troisième tome assez sympathique bien que conséquent (les deux premiers étaient déjà de belles briques, mais il remporte la palme !), qui conclue à merveille la série. Ce tome était un peu en deçà des deux autres, car il y a moins d’action, mais on se penche sur les ressentis de chaque personnage, et c’est très intéressant aussi. J’ai retrouvé l’écriture légère de Katherine Pancol avec joie, ses accumulations et métaphores pleines de mignonneries “et la vie est belle, comme un plat de tagliatelles”, et je me suis une nouvelle fois laissée transporter par la magie du récit. L’auteure retranscrit encore des tas d’histoires de vies parallèles, et on s’attache aux personnages autant que certains nous dégoûtent !

Je suis toute contente d’avoir terminé cette saga une nouvelle fois. C’était une trilogie émouvante, prenante, qui ne manque pas d’optimisme, et dont on sort serein. Encore un coup de cœur, donc !

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