La Lectrice

5 romances pour la #JournéeduBaiser !

Aujourd’hui sur Twitter, tout le monde se déchaîne, preuves d’amour à l’appui. Paraît que c’est la journée du Baiser. Du coup, je me suis sentie inspirée.

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Pour l’occasion, j’ai décidé de vous faire une sélection de cinq chouettes romances. Pas forcément mes préférées, même si j’ai eu plusieurs coups de cœur parmi elles, et qu’elles m’ont toutes fait passer un très bon moment de lecture. Autant que possible, j’ai essayé de faire une sélection assez variée. Attention, niaiserie, bisous, bons sentiments et plus encore au programme…

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Un Jour ; David Nicholls

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LA romance par excellence et un gros coup de cœur de mon été 2015. J’ai découvert David Nicholls avec ce roman et j’apprécie toujours autant son travail depuis. On l’a vu et revu sur la blogo pendant des mois… même si la tendance s’est un peu essoufflée (un livre finit toujours par en chasser un autre !).

Un Jour, c’est un léger pavé. 620 pages où Dexter et Emma se tournent autour…pendant quatorze ans. Le roman raconte une journée de leur vie, le 15 juillet de chaque année. Une narration plutôt originale mais qui fonctionne bien, on voit les personnages évoluer au fil du temps, devenir raisonnables ou de plus en plus cons, au choix. Cela rappelle évidemment Jeux d’Enfants (vous savez, ce film avec Guillaume Canet et Marion Cotillard), même si le film m’avait un peu laissée de marbre. Or ici, c’est tout le contraire. J’ai été happée par l’histoire, la plume de l’auteur est légère, parfois légèrement ironique. Il nous entraîne avec ses personnages pendant presque quinze ans pour nous faire sourire, rire, et pleurer. Et même si je suis d’une sensiblerie extrême, je ne pleure quand même vraiment pas souvent avec un livre. Mais là… Bref. Lisez Un Jour. Ou si vous avez la flemme de lire plus de 620 pages (même si, promis, on ne les voit pas passer), regardez le film avec Anne Hathaway ! Mais il est nettement moins bien que le livre, on vous aura prévenus…

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Every Day ; David Levithan

A comme Aujourd’hui

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Encore un coup de cœur de l’été dernier ! Je ne vais pas chercher bien loin vous allez me dire. Il n’empêche que j’ai eu l’an dernier un mois d’août exceptionnel avec des pépites à répétition. Le genre de mois qu’on voudrait tout le temps en fait.

Je me rappelle encore très bien d’ Every Day, que je recommande à tours de bras dès qu’on me demande un livre sympa de littérature young adult. Every Day (ou A comme Aujourd’hui), c’est l’histoire de A. A, c’est un peu Martin Matin. Quand il se lève, il ne sait absolument pas à qui il va ressembler. Il peut être un homme, une femme, gros, petit, intelligent, parfaitement con, habiter à New York comme dans une vieille ferme pourrie du Midwest. Il est tout le monde et personne à la fois. La seule chose qui ne change pas : il se réveille dans la peau de quelqu’un de son âge et surtout, sa personnalité reste la même. Sa seule mission : habiter le corps de quelqu’un d’autre pendant une journée en essayant d’agir comme lui, jusqu’à demain.

Jusqu’au jour où il rencontre Rhiannon. Et là, le drame. Il l’apprécie, il veut la revoir, il tombe amoureux. Et tout devient compliqué. Parce qu’il va devoir prendre des risques incommensurables pour la retrouver…sans trahir l’âme de celui ou celle qu’il est pour la journée. C’est une histoire folle, et incroyablement bien construite que nous offre David Levithan dans ce roman. Prenante, avec une histoire d’amour à laquelle on veut croire. Même si elle est légèrement impossible sur les bords. Si la romance n’est pas le point principal du roman, elle en devient vite une partie intégrante. C’est l’intrigue même, la raison pour laquelle A va se mettre dans un pétrin pas possible. Et le lecteur en veut plus. Il veut qu’il y arrive, même si ce n’est pas raisonnable.

En somme, c’est une histoire hors normes, avec une romance très bien amenée et pas si niaise, où David Levithan rappelle aussi avec brio que l’amour n’a pas de couleur ni de genre. Un roman jeunesse, certes, mais pas que.

D’ailleurs – il faut vraiment que je lise la suite, à savoir Another Day. Et bonne nouvelle pour les anglo-phobes : la duologie a été traduite chez Gallimard Jeunesse !

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Le Sourire des Femmes ; Nicolas Barreau

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Un contemporain d’origine allemande cette fois… Et pour autant on ne peut plus parisien. C’est le premier roman de Nicolas Barreau que j’ai eu l’occasion de lire et je l’avais beaucoup aimé. C’était une romance douce, un léger bonbon, une lecture qui vous réchauffe votre petit cœur en plein hiver / ou vous rafraîchit l’été. Ouais ouais, quand même. Bref, du feel-good, mais du bon, oui madame.

Dans ce roman, Aurélie, jeune parisienne, travaille dans un restaurant rue Princesse à Paris. Alors qu’elle se fait larguer comme il se doit (c’est à dire comme une m*rde), elle s’arrête dans une librairie. Elle a pris quelques jours de congé et veut lire pour se changer les idées. Il faut dire que pleurer, ça va bien cinq minutes. Quelle n’est pas sa surprise quand elle découvre que l’une des protagonistes d’un roman mis en avant… n’est autre qu’elle-même ! Elle reconnaît tout : sa description physique, ses vêtements, son restaurant. Aussitôt, elle n’a qu’une idée en tête : écrire à l’auteur pour le remercier, et surtout comprendre ce mystère. Sauf que l’éditeur, censé transmettre le courrier, n’a pas fini de lui en faire voir…

C’est un joli roman que Nicolas Barreau nous propose. Avec une enquête un peu cliché et prévisible, mais douce. Tout est doux dans ses romans. J’ai lu La Vie en Rosalie il y a quelques semaines et mon ressenti était le même : les personnages sont attachants, l’histoire est drôle et mignonne, et surtout, le Paris décrit est celui dont on rêve – celui des amoureux, des jours où il fait beau, du Pont des Arts et des brasseries typiques. Bref, c’est gentillet, un peu convenu certes, mais on en redemande. Et la romance est à l’image du reste… un chocolat fondant en bouche !

Bref, sur ces métaphores culinaires, je vous conseille de lire les romans de Nicolas Barreau si vous aimez les romances, le Paris des cartes postales, et des histoires cousues de fil blanc certes, mais vraiment originales (avec les quiproquos qui vont avec !).

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Ce Si Joli Trouble Une Si Parfaite Comédie ; Cora Carmack

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Ok, je sais, je triche, ça fait deux romances et pas une. Mais ce sont les deux premiers tomes d’une même série, donc finalement ça compte comme une ?

Encore des romances dont je vous parle sur la énième fois sur le blog. Il faut dire que j’aime beaucoup cette série, alors qu’elle représente tout ce que je déteste : niaiserie, bons sentiments, écriture pas terrible et surtout : des scènes de sexe. Mais on est bien loin de 50 shades, qu’on se rassure. Car ici, tout vire au ridicule, ou presque. Les personnages ont tous leurs travers et enchaînent bourdes sur bourdes, mais finalement, ça nous fait plus rire qu’autre chose. C’est de la new romance, d’accord. C’est du new adult, d’accord.

Mais bon sang qu’est-ce-que c’est drôle ! Et puis une fois de temps en temps, ça détend. Je n’en lirai pas quinze d’affilée car j’aurais l’impression de devenir chèvre. Surtout que je déteste la mièvrerie. Mais j’avoue que je tiens cette série comme figure d’exception, et j’aimerais bien lire le troisième tome. Pour me consoler d’une éventuelle journée pourrie, avec plein de gâteaux. Un peu comme si je regardais une bonne vieille comédie romantique hollywoodienne (le remède de toute bonne vieille journée qui pue).

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Kallio ; Damien Alcantara

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Et parce que comme je le disais tout à l’heure, l’amour n’a ni genre ni couleur (ce que c’est beau quand même), pour la dernière romance de cette sélection, je vous propose Kallio, de Damien Alcantara aux éditions de la Rémanence.

Un livre que j’avais reçu en partenariat en septembre 2015 et qui m’avait énormément touchée. C’est l’histoire d’Adrien, jeune étudiant un peu réservé qui part en Erasmus à Helsinki. Il s’installe dans le quartier de Kallio, et dans sa résidence, il fait la connaissance de Tuomas. Tuomas qui l’attire, même s’il refuse de l’admettre.

C’est un livre que je me suis surprise à beaucoup aimer. Je m’attendais à du niais, de la guimauve au possible. Certes, il y en a. Mais ce n’est pas ce sur quoi l’auteur se concentre. Il nous montre plutôt tout ce qu’Adrien va ressentir, et affronter. Un joli roman d’initiation, donc. D’acceptation de soi, de coming-out, l’espoir de l’acceptation des autres, d’amour, de reconnaissance. Adrien se découvre dans ce roman. Il y a du chemin avant qu’il l’accepte, sans parler des autres qui le comprennent encore moins, en particulier sa famille, ou des badauds qui en veulent à un baiser entre deux hommes. C’était une histoire touchante.

Parfois cliché, certes, mais aussi plus profonde que cela. Montrant que l’amour ne se réduit pas forcément à s’aimer le plus possible, mais qu’il faut parfois aussi affronter les autres – et soi-même. Que l’amour est une bataille, et pas gagnée d’avance.

Sur ces paroles très poétiques mais aussi très cucu, je vous souhaite une belle “journée du baiser” (ça se souhaite d’ailleurs ?) avant de me transformer en grosse niaiseuse insupportable. Profitez de l’été pour lire plein de romances (mais de qualité !), c’est de saison paraît-il.

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