La Lectrice

3 formidables histoires pour l’hiver !

Admirez encore cette superbe image pleine de niaiserie animale…

Depuis ce midi, je suis officiellement en vacances et je déclare la saison hivernale enfin ouverte. Je sais que je parle déjà de Noël depuis un bon moment sur le blog, mais je ne prends toujours conscience que cela approche vraiment que quand j’emballe mes premiers cadeaux et quand j’ai enfin mes journées pour moi (je sais, bientôt viendra le vrai monde professionnel qui ne signifie pas forcément vacances de Noël mais bon).

En attendant j’ai décidé de vous proposer trois livres qui m’évoquent l’hiver pour des raisons assez différentes à chaque fois, mais que j’ai forcément adorés. Trois presque coups de cœur, trois histoires avec bien peu de choses en commun, alors j’espère que vous trouverez votre bonheur dans cette sélection !

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Dewey ; Vicky Myron et Bret Witter

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J’ai lu ce livre en janvier 2015 (autant dire que ça commence à faire un bout de temps), mais j’en garde un excellent souvenir.

Dewey, c’est l’histoire vraie d’un chat que l’on a retrouvé dans la boîte aux lettres de la bibliothèque municipale de Spencer, dans l’Iowa, à l’hiver 1988 – un hiver particulièrement froid. Ce n’est encore qu’un chaton, mais tout le personnel décide de le garder. Lorsque la bibliothèque ferme ses portes, il rentre à la maison avec Vicky. C’est une histoire vraiment surprenante, dans la mesure où le chat a permis de rendre la bibliothèque à nouveau attractive, et a attiré des milliers de personnes à Spencer juste pour voir ce chat (y compris des Japonais, si si).

Au-delà de ça, c’est un beau témoignage sur les changements de l’Amérique et surtout de petites villes assez éloignées comme Spencer des années 1980 à nos jours.

Le fait que ce petit chat ait été retrouvé au cœur de l’hiver me donne donc très envie de l’ajouter à cette sélection. Seule condition pour que vous l’appréciez à coup sûr : aimer (beaucoup) les chats !

La chronique du blog sur le livre : ici

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Un Hiver à Sokcho ; Elisa Shua Dusapin

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Cette fois-ci pas peur de tomber dans le hors-sujet, le titre est relativement clair ! J’ai découvert Hiver à Sokcho lors de la dernière rentrée littéraire et je l’ai énormément aimé. Il mérite d’ailleurs totalement le prix littéraire qui lui a été attribué.

“À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n’est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l’inspiration depuis sa Normandie natale. C’est l’hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l’encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. Ce roman délicat comme la neige sur l’écume transporte le lecteur dans un univers d’une richesse et d’une originalité rares, à l’atmosphère puissante.”

Hiver à Sokcho c’est la rencontre entre deux âmes légèrement perdues, qui vont se frôler avec une grande timidité tout au long du roman. C’est un roman sur un amour qui a / n’a pas lieu, le tout avec énormément de poésie (le tout non sans rappeler L’Amant de Marguerite Duras, ce qui est pour moi un énorme compliment). Le froid est saisissant et les décors décrits incroyables, l’auteur a un sens accru du détail et de la poésie. Sa plume est pleine de mélancolie et de délicatesse, deux caractéristiques qui se marient très bien avec la saison froide et silencieuse qu’elle dépeint.

Un très beau roman, ma première lecture de la rentrée littéraire de 2016 et certainement pas la plus mauvaise !

La chronique sur le blog : ici

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La Faim Blanche ; Aki Ollikainen

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Encore un livre de la rentrée littéraire que j’ai énormément aimé, même si j’aurais mieux fait de le lire ces jours-ci pour être plus dans l’ambiance !

Ce roman, c’est l’histoire d’une famine ignoble qui a frappé la Finlande en 1867. Une tragédie pure sur un peu moins de deux cents pages qui vous glace le sang. Cette année-là, l’hiver a été particulièrement rude, et sans faim, rendant toute possibilité de culture agricole impossible. Des milliers de personnes ont péri chez eux ou en essayant de rejoindre Helsinki pour y avoir de la nourriture. Mais en chemin, tout le monde est prêt à s’entre-tuer pour sauver sa peau.

“1867, la grande famine frappe la Finlande. Pour survivre, Marja est contrainte d’abandonner sa ferme. Seule sa détermination à rallier Saint-Pétersbourg lui donne la force d’avancer avec ses deux enfants dans l’implacable hiver.
Tandis qu’à travers le pays, une population spectrale fuit la misère, à Helsinki, le sénateur, méditant sur la politique d’austérité, regarde par la fenêtre la neige tomber. La frontière qui sépare le monde des vivants de celui des morts, les indigents des fortunés, est ténue et vacille sans cesse.

Dans la lignée de La Route, La Faim Blanche est un de ces récits qui peignent l’immuable volonté de vivre. Un conte onirique éblouissant. Une révélation poétique.”

C’est évidemment une histoire extrêmement éprouvante, qui m’a presque choquée et je pense qu’elle n’est pas nécessairement à la portée de tout le monde (surtout pas les plus jeunes). Néanmoins, c’est un livre incroyable, avec une écriture folle, qui vous transporte en Finlande jusque dans le froid (et croyez-moi, je l’ai lu à Paris fin août par 35° donc le pouvoir d’immersion de ce livre est fou). Si vous aimez les romans sur la saison un peu plus trash et les romans historiques, vous aimerez forcément celui-ci !

La chronique juste ici !

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Cette année j’avoue ne pas avoir énormément de lectures de saison dans ma bibliothèque, mais même si l’hiver n’est pas une saison que j’affectionne particulièrement (à part à Noël ou quand il neige), j’aime beaucoup lire des histoires à ce sujet ! Et vous, quel est votre roman de prédilection pour l’hiver ?

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