La Lectrice

Revue : Malavita Encore – Tonino Benacquista

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Titre : Malavita Encore (T2/2)

Auteur : Tonino Benacquista

Editions : Folio (Gallimard)

Date de parution : 2009

Nombre de pages : 389

Retrouvez la critique du premier tome ici : Malavita

Quatrième de Couverture : On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l’inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s’est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d’un ange gardien légèrement dépressif. L’ancien gangster a trouvé dans l’inépuisable réservoir d’anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n’était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles…

Les enfants traversent une adolescence compliquée, l’épouse fidèle a décidé de s’émanciper, et l’auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l’est pas… Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.

Mon avis : Après avoir lu Malavita, (et après seulement avoir vu le film qui m’avait fait découvrir l’existence du livre), j’ai décidé de lire Malavita Encore, la suite du premier opus (non adapté au cinéma). On retrouve donc la famille Blake, reconvertie en la famille Wayne pour leur nouvel emménagement, près de Montélimar, dans le fin fond de la Drôme. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette famille, vous n’allez pas être déçus. Fred Blake / Wayne, anciennement Giovanni Manzoni, est un grand mafieux repenti du New Jersey. Pour avoir coopéré avec le FBI en donnant beaucoup de noms de la mafia (et donc fait tomber beaucoup de têtes), il bénéficie avec sa famille d’un programme spécial pour les témoins, afin de les faire oublier et de les protéger. Suite à un nouveau déménagement, on retrouve donc toute la petite famille, qui a de nouvelles ambitions. Le père, qui a réussi à publier deux livres sous pseudonyme racontant ses mémoires de mafieux, se considère désormais comme un écrivain à part entière. La mère, Livia (ou Maggie), décide d’ouvrir un petit restaurant à Paris où elle prépare son plat mythique : les aubergines au parmesan. La fille, Belle, qui était surtout connue pour sa beauté légendaire, fait maintenant des études à Paris, et est tombée amoureuse d’un homme…malheureusement plus ébloui par un écran d’ordinateur que par le reste du monde. Enfin, Warren, désormais majeur, décide de devenir menuisier et rencontre celle qu’il appelle “la femme de sa vie”. L’histoire peut paraître assez superficielle au premier abord, mais il n’en est rien. Le bon point de ce deuxième tome est que la psychologie des personnages est beaucoup plus étoffée. Je regrettais notamment dans le premier tome l’aspect très superficiel de Belle… Ici elle a beaucoup évolué, et a bien plus d’aspirations. Ce roman se concentre beaucoup sur tous les personnages de la famille, et non seulement sur le père, ce qui m’a beaucoup plu. Après, les frasques de Fred restent évidemment au coeur de l’histoire, et tant mieux. Une fois de plus, il est incapable de rester calme en toutes circonstances, et ses vieux démons reviennent le hanter.

Ce livre concentre toujours pas mal d’action, puisqu’il y a encore beaucoup de liens de faits avec la mafia, mais est aussi plus “posé”. J’ai encore une fois adoré l’écriture de l’auteur, un peu plus “littéraire” que dans d’autres livres que j’ai l’occasion de lire en ce moment. Quoi qu’il en soit, je suis donc plutôt contente d’avoir lu la suite de Malavita, et je vous la recommande vivement, si vous souhaitez lire une histoire hors du commun, bien écrite, et assez cocace !

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