La Lectrice

LE MOIS ANGLAIS 2016 #4 – An Elephant in the Garden de Michael Morpugo !

An Elephant in the Garden ; Michael Morpugo

Feiwel and Friends

25 octobre 2011

199 pages

Pour le coup, par de quatrième de couverture, pas de résumé Livraddict, rien. J’ai eu la flemme de traduire, les résumés révélaient déjà une trop grosse part de l’intrigue, et j’ai laissé tomber. Pour une fois, je me suis mis un bon coup de pied au derrière, j’ai mis les mains dans le cambouis (enfin sur le clavier du coup), et je me suis dit que j’allais vous présenter le livre moi-même.

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Durant la seconde Guerre Mondiale, à Dresden, en Allemagne. Elizabeth vit avec sa mère et son petit frère, Karli. Leur père a été appelé au front et n’est pas encore revenu. Tous les jours, la menace des bombardements se rapproche, et la mère, qui travaille dans le zoo de la ville, apprend qu’en cas de bombardements, tous les animaux seront tués pour éviter qu’ils ne fassent trop de dégâts dans la ville sous l’effet de la panique. Mais elle refuse de s’y résigner. Et un soir, quand tout le monde se cache dans les abris souterrains, elle tente le tout pour le tout, et libère Marlene, un éléphanteau dont elle s’est occupée depuis sa naissance, et elle le garde dans son jardin. Mais alors que les Russes se rapprochent, la famille doit quitter Dresden à la hâte, en plein hiver… emmenant avec eux l’éléphant.

C’est un récit incroyable et très poétique que nous propose Michael Morpugo dans ce roman jeunesse. L’histoire d’une famille qui a peur, une famille allemande qui subit les bombardements (chose rare quand on sait que les romans sur cette guerre prennent souvent les Alliés en victimes et non l’inverse), et qui doit tout quitter pour essayer de survivre. Bien entendu, l’éléphant est quand même ce qui apporte énormément d’originalité au livre, et on comprend pourquoi. Quitter sa maison avec une bête aussi énorme, c’est déjà original. Mais devoir traverser l’Allemagne sans se faire repérer par des soldats… C’est encore plus énorme ! Mais bon, plus c’est gros plus ça passe, comme on dit.

J’ai beaucoup aimé l’histoire, cela va de soi. Mon seul regret : c’était bien trop jeunesse pour moi, mais je le savais déjà en l’achetant aux Etats-Unis. Il faut dire que la couverture était sublime, et c’était un hardback, et il était à 3.50$, et en plus mon amoureux me l’a offert et… ai-je vraiment besoin de m’excuser ?

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Quoi qu’il en soit, c’était mignon, c’était touchant, ça change de tous ces romans young adult qui se ressemblent, y’a un éléphant dans l’histoire (et rien que pour ça je dis banco), et c’est joliment raconté. Que demander de plus ? Un joli cadeau à faire à ses enfants/cousins/cousines/neveux insupportables, même si (je suis désolée) mais la couverture Gallimard Jeunesse c’est pas possible. La couverture VO était sublime, pourquoi tout ruiner comme ça ?

Sinon, vous pouvez toujours l’acheter en VO. Surtout si vous débutez vraiment dans la lecture en anglais. Dans ce cas, c’est la lecture parfaite. A condition d’aimer les pachydermes, of course.

C’était ma dernière lecture commune dans le cadre du Mois Anglais 2016 ! Merci encore aux organisatrices, j’ai encore adoré y participer cette année. Vivement l’année prochaine !

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