Revue : Muchachas T1 – Katherine Pancol

Titre : Muchachas (T1/3)

Auteur : Katherine Pancol

Editions : Le Livre de Poche (1ère parution : Albin Michel)

Date de parution : 2015

Nombre de pages : 475

Quatrième de couverture : Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !

Mon avis : En tant que fan inconditionnelle de la trilogie Joséphine Cortès ou Les Yeux Jaunes des Crocodiles, comment n’aurais-je pas pu craquer pour la nouvelle série de Katherine Pancol ? J’ai quand même résisté jusqu’à sa sortie en poche, mais il ne fallait pas m’en demander beaucoup plus.

Je ne savais pas du tout de quoi cette série parlerait – comme d’habitude le résumé est assez éclectique. Première surprise : on retrouve Hortense Cortès, à mon grand bonheur (mais aussi Gary, Joséphine, Philippe ou Zoé). Ce sont des personnages que j’adore. Aussi, si vous n’avez pas lu la trilogie précédente de Katherine Pancol, il n’est peut-être pas idéal de commencer par celle-ci. Mais passons. Au-delà de ces personnages là, on en découvre d’autres, qui vont finalement occuper la majeure partie du roman : Stella, une jeune femme qui élève son fils à bout de bras et travaille pour un ferrailleur, Julie, son amie, qui essaie de lui faciliter la vie, mais aussi Léonie, Ray Valenti, Georges, et bien d’autres.

Comme à son habitude, Katherine Pancol nous plante son décor petit à petit, avec des personnages hauts en couleurs, avec leur franc-parler. J’ai redécouvert avec joie son écriture, toujours faite de métaphores et de comparaisons aussi originales et mignonnes les unes que les autres. Et les pages se tournent toutes seules. De plus, avec un cliff-hanger pareil : comment ne pas avoir envie de lire le deuxième tome ?

Néanmoins, je ne peux pas dire de ce premier tome qu’il soit un coup de coeur, autant que la trilogie de Joséphine Cortès. En effet, je n’ai pas réussi à m’attacher autant aux nouveaux personnages ; j’avais souvent envie d’en secouer plus d’un, et leurs secrets de famille avaient beaucoup tendance à m’agacer. Je verrai si cela change et s’il y a plus d’action dans les prochains tomes. Katherine Pancol a décidé d’écrire des scènes beaucoup plus violentes aussi, et j’avoue que parfois la lecture était difficilement soutenable. Ce n’est pas entièrement un mauvais point, car cela montre combien la lecture est efficace et percutante, mais je n’ai pas lu ce tome avec autant d’amusement et de légèreté auxquels l’auteur m’avait habitués.

J’espère que l’on retrouvera plus les anciens personnages dans les prochains tomes, même si j’ai vu que nous étions beaucoup de lecteurs à diverger sur ce point. Certains voudraient qu’on les enlève, parce qu’on les a assez vus… je reconnais faire partie du camp des nostalgiques, et ayant du mal à me faire aux nouveaux, j’aimerais qu’ils aient plus d’importance dans l’histoire.

Voilà pour cette chronique un peu brouillon…J’ai encore du mal à me forger un réel avis sur ce premier tome, car je me réserve pour les suivants – où là, je vous le promets, mon avis sera décisif !