La Lectrice

Revue : Après La Fin – Barbara Abel

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Titre : Après La Fin (T2)

Auteur : Barbara Abel

Editions : Pocket

Date de parution : 2013

Nombre de pages : 348

Retrouvez ma chronique du premier tome de la série : Derrière la Haine

Quatrième de couverture : Une banlieue calme, aux maisons mitoyennes entourées de jardins bien entretenus. Des voisins modèles : Tiphaine et Sylvain, couple soudé aux prises avec un ado un peu rebelle, Milo. C’est le cadre idéal dans lequel Nora, récemment divorcée, vient d’emménager avec ses deux enfants. Mais Nora ne sait pas encore que les anciens propriétaires de sa jolie maison se sont suicidés, qu’ils étaient les parents naturels de Milo, que Tiphaine vit dans une prison de mensonges et de culpabilité. Et dans l’ignorance, Nora donne sa confiance…

Mon avis : J’avais dévoré Derrière la haine il y a quelques semaines, et j’avais adoré. Du coup, je n’ai pas pu résister en passant en librairie à m’acheter le second tome, Après la Fin. Il me semble difficile dans cet article de parler de ce second tome sans évoquer la fin du premier, qui est en réalité décisive pour la suite, bien que l’histoire se passe huit ans après. Aussi, si vous souhaitez lire le premier, sautez quelques lignes ! On retrouve dans ce tome Tiphaine et Sylvain, avec Milo qui a désormais quinze ans. C’est un adolescent perturbé, en crise, et Tiphaine en fait souvent les frais. Ils se sont installés dans la maison des parents de Milo, dont celui-ci a hérité. Au début du roman, une nouvelle voisine vient s’installer dans l’ancienne maison de Tiphaine et Sylvain : elle s’appelle Nora, elle veut se séparer de son mari, et vient s’installer dans cette nouvelle maison, avec ses deux enfants, Inès et Nassim. Entre voisins, la cohabitation semble bien se passer : on se rend quelques services, on s’invite parfois… Mais la bonne entente risque une nouvelle fois de virer au cauchemar, entre méfiance et paranoïa.

Une nouvelle fois, le tout fonctionne à merveille. Au début, tout se passe bien, et malgré les préventions de la quatrième de couverture, on ne voit pas le mal (ou à peine plus que dans le premier tome maintenant que l’on connaît les penchants de certains personnages…). L’inquiétude s’installe peu à peu, puis laisse place à la peur, et l’étau semble se resserrer inévitablement sur tous les personnages, qui sont tous les victimes de quelque chose ou de quelqu’un. C’était une nouvelle fois une histoire vraiment prenante, presque oppressante, mais je n’ai eu de cesse de tourner les pages avec avidité pour savoir comment l’histoire allait se finir. Le schéma, en fin de compte, est assez similaire, à celui du premier tome. Ils ont du moins en commun le fait d’avoir une fin…très ouverte, ce qui est très déstabilisant. On en voudrait plus, et pas de chance pour moi, je ne suis pas sûre qu’il y ait de troisième tome au programme.

En tout cas, je recommande chaudement cette duologie de thrillers complètement addictive. J’aime peu les thrillers d’ordinaire, mais ceux-là me donnent vraiment envie d’en lire plus souvent ! + Petite chose qui n’a rien à voir : j’adore vraiment les couvertures, et j’adore le fait qu’elles se ressemblent, avec toujours la thématique du miroir. Ce sont les couvertures qui m’avaient attirée au premier abord, donc je tenais à le souligner !

Voilà pour cette chronique, j’espère que je vous aurai donné envie de les lire, sans trop vous gâcher le plaisir !

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